Direction Tokyo pour Pascal Godel


photo avec la tenue du CNOSF + accréditation.

Notre arbitre d’Oullins Triathlon va représenter son club, notre pays et notre sport du côté du pays du soleil-levant.


Quand ? je pars le 23 août retour le 1er septembre, les épreuves auront lieu des 28 (PTS2W, PTS4M, PTVI) et 29 août (PTS5, PTWC)
Combien de temps ? 9 jours

Que vas-tu arbitrer précisément ? je serai le « Chief Bike Check » c’est à dire le responsable de la conformité des vélos tandem et handbikes

Tu vas mettre quoi dans ta valise ? un grigri ?
Comme je pars 9 jours je prendrai le nécessaire côté hygiène, ma dotation France Olympique sachant qu’à Tokyo je recevrai ma dotation olympique qui se révèle bien fourni, plus quelques effets personnels.

Ci-dessous une partie du package (merci à ma collègue Sandrine pour la photo)

Il y aura des tenues de terrain et des tenues de gala

Je reviendrai + chargé qu’à l’aller.

Tu penses rapporter quoi ?
Des images plein la tête sinon quelques souvenirs nippons, je suis très sollicité par mon entourage.

Est-ce que tu y penses avant de t’endormir ?
Parfois mais suis assez serein.

Tu donneras des nouvelles de Tokyo ?
Certainement via Facebook

Et à ton retour ?
Si on me le demande oui

Fierté d’être nommé et de représenter notre nation ?
Oui une certaine fierté de représenter ma fédération, mes collègues arbitres et le sport qui me passionne depuis tant d’années .
C’est aussi un rêve d’aller aux Jeux donc je vais vivre cela intensément

Appréhension ?
Peut être pour le voyage aller et pour affronter tous les contrôles de l’aéroport à Tokyo (au moins 6)

Ou logeras-tu ? village olympique ?
Hélas non, à cause du COVID-19 et des mesures sanitaires japonaises, nous serons à l’hôtel en chambre individuelle, on ne va pas se plaindre 

Que comptes tu faire de tes journées off ?
Pas grand-chose car nous ne pouvons pas nous déplacer sauf entre l’hôtel et le site d’épreuve.
Il sera organisé des moments sportifs (natation et course à pied) mais étroitement encadrés

Avec d’autres arbitres français ?
Je serai le seul sur le Paratriathlon, ma collègue Sandrine Crosnier (Centre Val de Loire) m’a précédé pour les valides .
Il y a bcp de personnes et peu d’élus de part le monde avec des quotas par continent, l’Europe étant le continent où il y a le + de concurrence.

Qu’aurais tu à ajouter ?
Qu’il est important que la France soit représentée tant par les athlètes que par les arbitres, cela valorise notre discipline et l’investissement de la FFTRI pour son développement.


Direction Tokyo pour Annouck:Interview

Fierté d’être sélectionnée et de représenter notre nation ?

Ah oui très fière car ça n’était pas gagné ces derniers temps. La France m’a tellement donné pour que je devienne la femme que je suis aujourd’hui, je lui dois bien au moins ça en retour.

Tu étais assise quand on te l’a appris ?

Et bien non j’étais debout et j’ai ressenti une telle excitation que je me suis empressée d’aller l’annoncer à mes proches.

Parles nous de ta guide ?

C’est Céline Bousrez qui va avoir l’honneur d’être à mes côtés sur cette course. Avec son beau palmarès en triathlon longue distance, elle a toutes les qualités physiques pour m’accompagner à ce que je donne le meilleur de moi-même.

Appréhension ?

Oui forcément un peu. Même si je suis en pleine forme physique et déterminée à tout donner. On n’est jamais à l’abri d’un jour sans (surtout dans de telles conditions climatiques) ou d’une défaillance mécanique.

Tu pars avec ton chien-guide ? son nom ?

Non ma chienne-guide Guinness est maintenant à la retraite suite à un grave problème de santé. Elle me regardera à la télé tout comme sa relayeuse Papaye qui guidera mes pas cet automne.

Ou logeras-tu ? village olympique ?

D’abord je vais séjourner au pied du Mont Fuji pour une période d’acclimatation pendant une semaine puis je rejoindrai le village Olympique 4 jours avant ma course.

Que comptes tu faire de tes journées off ?

Tous les jours pré-courses seront consacrés à l’entraînement dans la chaleur et au repos. Les suivants j’aimerais visiter le village Olympique et goûter à toutes les plats typiques des cultures que je ne connais pas.

Tu pars quand ? 

Je monte sur Paris le 15 et je m’envole le 16 pour le Japon.

Combien de temps tu restes ?

En tout je vais donc rester 15 jours sur place.

Quel est le jour de la compétition et à quelle heure (heure française) ?

Ma course aura lieu le 28 août à 1h30 du matin heure française, un vrai horaire pour les insomniaques!

Quelle catégorie ?

Je vais défendre ma place dans la catégorie des déficients visuels féminines.

Combien sur la ligne de départ ?

Nous allons être 10 à jouer des coudes mais que la meilleure gagne!

Tu vas mettre quoi dans ta valise ? un grigri ?

Non je n’ai pas de grigri. En revanche lorsque je pars en compétition j’emmène toujours certains aliments qui facilitent la digestion et quelques petites douceurs réconfortantes!

Tu penses rapporter quoi ?

J’aimerais ramener de petits souvenirs qui me rappelleront cette expérience unique mais aussi des spécialités culinaires pour les partager avec ma famille et mes amis.

A quoi tu penses avant de t’endormir ?

À vrai dire j’ai la chance de m’endormir facilement donc je n’ai pas le temps de penser à grand-chose.

Tu nous donneras des nouvelles de Tokyo ?

Oui j’en donnerai sûrement mais pas beaucoup pour me concentrer et focaliser toutes mes énergies à préparer la course.

Et à ton retour ?

Ça c’est sûr car dans tous les cas je serai fière d’avoir participer à cet évènement mondial mais je le serai d’autant plus si je reviens avec une breloque autour du cou.

Qu’aurais tu à ajouter ?

Mon plus grand souhait serait de ramener la médaille bien sûr! Mais si je ne l’ai pas j’espère revenir avec le moins de regrets possibles.

Demande labellisation école de Tri

la demande de labellisation Ecole de Triathlon pour la saison 2021-2022 doit être faite sur EspaceTri avant le 31/08/2021.

Pour tout complément d’information, vous pouvez joindre Julie SERRA (CTN) : jserra@fftri.com et Paul-Emile Vernadet (CTN) : pevernadet@fftri.com ou les agents technique de notre ligue AURA.

Message du Collectif ESO

Avant la promulgation de la nouvelle loi sur le « PASS SANITAIRE », qui devrait entrer en vigueur le 9 août, le CESO a pu longuement échanger avec le Ministère des Sports afin d’éclaircir différents points concernant son application dans le cadre des événements sportifs outdoor. 

Nous espérons que les points suivants répondront à vos principales interrogations. Bon courage pour vos événements estivaux et de rentrée dans ce contexte particulier. 

1.      QUI EST CONCERNÉ ET À PARTIR DE QUAND 

1.1. Depuis le 21 juillet, le « pass sanitaire » est obligatoire pour tous les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes. A compter de la publication de la loi attendue pour le 9 août, l’obligation de détention d’un « pass sanitaire », tel que défini par le Ministère de la Santé, s’imposera à tous les participants d’événements sportifs (concurrents et arbitres) dès le 1er entrant.  

1.2. Sont également soumis, à compter du 9 août, à l’obligation de disposer d’un « pass sanitaire » les spectateurs et assimilés (élus locaux, invités, VIP, …), s’ils sont installés : 

  • Dans un espace à l’accès contrôlé et contrôlable (zone de départ, zone d’arrivée, point d’intérêt) assimilable à un « ERP PA* de fait et éphémère », 
  • Ou dans un ERP PA qui fait office de zone de départ ou d’arrivée (ex : un stade pour l’arrivée ou le départ d’un trail). 

Ainsi donc, pour ce qui est du public (au sens large ci-dessus), les zones de départ et d’arrivée doivent être considérées comme « ERP PA* de fait et éphémère », et à ce titre contrôlées (« pass sanitaire pour tous »). 

*Etablissement Recevant du Public de type Plein Air (sont concernés les terrains de sport, stades, pistes de patinage, piscines de plein air, arènes et hippodromes). 

1.3. Ne sont pas soumis à cette obligation, jusqu’au 30 août : 

  • Les organisateurs ; 
  • Les salariés et bénévoles de l’organisation ; 
  • Les prestataires de l’organisateur qui contribuent directement à l’organisation de l’événement. 

A compter du 1er septembre, tous devront en revanche disposer d’un « pass sanitaire » valide, même un signaleur isolé à son poste, sans interaction avec les autres acteurs de l’événement, dès lors qu’il fera partie de l’équipe d’organisation. 

1.4. L’obligation de détention d’un « pass sanitaire » s’appliquera aux mineurs de 12 à 18 ans à compter du 1er octobre 2021. Pour ces considérations d’âge, c’est la date anniversaire (et non l’année de naissance) qui est prise en compte. 

2.      MODALITÉS DU CONTRÔLE DU PASS SANITAIRE 

2.1. En tant qu’organisateur, vous devez utiliser l’application mobile « Tous Anti-Covid Vérif » (TAC Verif) pour effectuer le contrôle du « pass sanitaire » (voir explication détaillée ici). 

Le participant pourra présenter sa preuve sanitaire :  

  • Soit sur support digital : QR-Code 2D-DOC français (via l’application TousAntiCovid Carnet) ou QR-Code EU Digital Certificate (pour les ressortissants européens), 
  • Soit au format papier : dans ce cas, une copie du document original est également valable, la lecture du flash code permettant de vérifier l’authenticité du document. 

2.2. Contrairement à ce qui était initialement envisagé par le gouvernement, l’organisateur n’a à pas à vérifier l’identité du participant en plus de son « pass sanitaire ». En cas d’usurpation (un individu présentant un « pass sanitaire » qui est en réalité celui d’un autre), seul l’individu qui fraudera sera passible de poursuites, et donc pas l’organisateur, dont la responsabilité ne sera pas engagée. 

2.3. Un « pass sanitaire » est déclaré valide dans les 3 cas suivants :  

  • La preuve d’un schéma vaccinal complet : 7 jours après la dernière injection (ou 28 jours pour le vaccin Johnson & Johnson), 
  • La preuve d’un test RT-PCR ou antigénique négatif de moins de 48h au « début de l’événement (voir précisions en 3.2). 
  • Pour les personnes ayant déjà contracté le Covid-19 : le résultat d’un test RT-PCR ou antigénique positif de plus de 14 jours et de moins de 6 mois.   

2.4. Pour les extracommunautaires, en revanche, un test PCR est requis, sauf s’ils sont vaccinés par un vaccin « EMA ». 

2.5. Le retrait du dossard d’un concurrent par un tiers reste possible la veille ou l’avant-veille de l’événement, dès lors que de toute façon, chaque concurrent sera contrôlé (pass sanitaire) le jour même de l’événement (cf. 3.2 ci-dessous). 

3.      QUI EST HABILITÉ A EFFECTUER LE CONTRÔLE ET QUAND DOIT-IL L’ÊTRE? 

3.1. Il n’est pas nécessaire que le contrôle du « pass sanitaire » soit effectué par du personnel qualifié ou officiellement habilité. Le principe est que les contrôles doivent être effectués sous la responsabilité de l’organisateur de l’événement – peu importe par qui. 

3.2. A ce jour, les mesures gouvernementales imposent le contrôle du « pass sanitaire » le jour même de l’événement, avant l’accès au site. Il apparaît donc nécessaire que l’organisateur procède deux fois au contrôle des « pass sanitaires » : une première fois la veille ou l’avant-veille (le plus souvent), pour l’accès à l’espace de contrôle des engagements et de remise des dossards, puis le jour de l’événement. Le Ministère des Sports fait valoir au gouvernement les difficultés logistiques engendrées par ce contrôle le jour même de l’événement, mais à ce jour c’est la doctrine qui est imposée, et que le gouvernement justifie par les deux considérations suivantes : 

  • Si un « pass sanitaire » contrôlé la veille ou l’avant-veille de l’événement repose sur un test PCR ou antigénique de moins de 48h, rien ne garantit que ledit test datera aussi de moins de 48h le jour de l’événement. 
  • Certes, un « pass sanitaire » reposant sur un vaccin (en règle) la veille ou l’avant-veille sera, dans tous les cas, valide aussi le jour de l’événement, mais les lois relatives à la confidentialité des données de santé interdisent que l’organisateur puisse faire une distinction, parmi les individus présentant un « pass sanitaire » valide, entre les vaccinés et les autres.  

3.3. Pour des raisons analogues, ayant trait à la confidentialité des données de santé, il n’est pas possible d’envisager que, pour alléger les procédures de contrôle du « pass sanitaire » le jour ou la veille de l’événement, le contrôle puisse être effectué en amont, plusieurs jours avant (l’individu concerné enverrait son « pass sanitaire » valide à l’organisateur, qui saurait le lire et valider à l’avance la présence dudit individu). 

4.      AUTRES DISPOSITIONS SANITAIRES 

Dès lors qu’ils disposeront tous d’un « pass sanitaire », les participants d’un événement Sport Outdoor seront exemptés du port du masque dans les espaces de départ et d’arrivée. Toutefois, le préfet ou l’organisateur, en fonction de la situation sanitaire, pourra l’imposer. Et dans tous les cas, les autres gestes barrières et protocoles sanitaires en vigueur s’appliqueront. 

5.      CONSEILS EN L’ABSENCE DE PASS SANITAIRE VALIDE 

5.1. Dans le cas où un individu se présente sans « pass sanitaire » valide, l’organisateur peut, soit refuser sa participation (à quelque titre que ce soit), soit lui proposer de se soumettre à un test antigénique, dans les conditions légales habituelles. 

5.2. Un participant engagé sur un événement sportif, dans l’incapacité de présenter un « pass sanitaire » et donc privé de participation, est-il en droit d’exiger le remboursement de ses droits d’inscription ? L’avis du Ministère des Sports est que « si l’inscription a été prise alors que les éléments réglementaires étaient applicables, il sera difficile d’exiger le remboursement ». Mais il ajoute : « Toutefois, pour limiter les tensions à l’accueil des événements, il est recommandé aux organisateurs la mise en place d’un dispositif local de test ». 

Nota : rien de ce qui précède ne peut aujourd’hui être considéré comme acquis à 100 %, dans la mesure où la loi sanitaire est encore susceptible d’évoluer (passage devant le Conseil constitutionnel le 5 août). Nous vous informerons évidemment des éventuelles modifications s’il y en a.